QUI NOUS SOMMES
Le European Center for Democracy and Human Rights (ECDHR) – Centre européen pour la démocratie et les droits de l’homme – est une organisation à but non lucratif basée à Bruxelles (BE) et enregistrée à Dublin (IR). Elle a été créée en janvier 2015.
Le ECDHR est la représentation européenne d’une coalition d’organisations non gouvernementales comprenant Americans for Democracy and Human Rights – ADHRB (Washington DC, États-Unis), le Bahrain Institute for Rights and Democracy – BIRD (Londres, Royaume-Uni). ECDHR s’efforce ainsi de promouvoir les droits de l’homme et la démocratie dans la région du Golfe, en particulier en Arabie saoudite et au Bahreïn.
Le ECDHR est chargé de représenter le réseau au niveau de l’Union Européenne. Il collabore avec les institutions européennes, les médias et les autres parties prenantes concernées à Bruxelles afin de sensibiliser et de promouvoir le respect des droits fondamentaux de l’homme dans la région du Golfe. L’ECDHR collabore également étroitement avec d’autres ONG internationales et des réseaux d’ONG engagés dans le domaine des droits de l’homme et de la démocratie dans la région.
Le European Center for Democracy and Human Rights (ECDHR) préconise le respect des droits de l’homme dans les pays du CCG de manière impartiale et inclusive, sans distinction de vues politiques, d’appartenance religieuse, de sexe ou de nationalité des victimes.
Par conséquent, nous ne défendons aucun groupe ni aucune cause politique ou religieuse spécifique, mais nous mettons tout en œuvre pour défendre et soutenir les individus et les groupes qui subissent des violations de leurs libertés et droits fondamentaux.
Notre objectif principal est de mettre pleinement en œuvre les obligations auxquelles les gouvernements du Golfe ont souscrit, à la fois par le biais de conventions internationales relatives aux droits de l’homme et par leur propre législation.
MISSION DU SITE WEB
La proposition de ce site Web est de fournir des informations sur les défenseurs des droits de l’homme et les militants actuellement emprisonnés au Bahreïn. Notre équipe a pris conscience du manque d’informations accessibles aux non-anglophones et a donc décidé de créer un site Web en français, italien, espagnol, allemand, néerlandais et portugais afin d’informer le plus grand nombre de personnes possible sur la situation des profils individuels emprisonnés au Bahreïn pour leur activisme.
SUJETS PRINCIPAUX

Liberté d’expression
La liberté d’expression est le fondement de toute société ouverte et libre dans laquelle tous les membres, y compris les minorités et les dissidents, peuvent pleinement participer au débat public. Lorsqu’un État étouffe la liberté d’expression, la situation générale des droits de l’homme dans le pays est souvent également inquiétante.
La ECDHR lutte contre le harcèlement, les détentions arbitraires, l’emprisonnement et, dans les cas les plus graves, la peine capitale des défenseurs des droits de l’homme et des leaders de l’opposition politique persécutés uniquement pour avoir exprimé leurs opinions et leurs positions politiques, en ligne et hors ligne.

La liberté de réunion
La liberté de réunion est étroitement liée à la liberté d’association et à la liberté d’expression. La liberté de réunion donne aux gens le droit de prendre part à des réunions pacifiques, telles que des manifestations ou des réunions publiques. Le gouvernement du Bahreïn impose des restrictions à la liberté de réunion et d’association. Un exemple violent et à grande échelle est la répression policière contre les manifestants lors du soulèvement pro-démocratie de 2011 au Bahreïn.

Torture
Le Bahreïn a signé la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Toutefois, les autorités continuent de recourir à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements. Des détenus sont condamnés, parfois même à mort, sur la base d’aveux extorqués sous la torture. Très peu d’allégations de torture contre les autorités font actuellement l’objet d’une enquête. La lutte contre cette culture de l’impunité reste un défi majeur.

Peine de mort
La peine de mort reste une sanction légale au Bahreïn, souvent pour des infractions qui ne relèvent pas de la catégorie des « crimes les plus graves ». Dans un climat régional sous tension, le Bahreïn a repris les exécutions en janvier 2017 après des années de moratoire de facto. Les défenseurs des droits de l’homme, les dissidents et les personnalités de l’opposition, souvent condamnés à l’issue de procès inéquitables, continuent de figurer parmi les victimes innocentes.

Détention arbitraire
Une victime de détention arbitraire est une personne qui est détenue sans motif légitime ou sans procédure judiciaire. Au Bahreïn, les autorités continuent d’arrêter et de détenir arbitrairement des détenus pendant des périodes extrêmement longues en détention provisoire et sans qu’aucune charge spécifique ne soit retenue. Durant la détention arbitraire avant le procès, les détenus sont exposés à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements. Les victimes de détention arbitraire sont souvent empêchées d’obtenir l’assistance judiciaire et d’informer leurs familles de leur bien-être et de leur lieu de résidence.